Dans chaque oreille interne, un vestibule mesure les accélérations linéaires et angulaires subies par la tête selon les trois axes.

Le cerveau pourra donc : -évaluer la pesanteur

                                         -contrôler l’équilibre

Evaluations visuelles :

    La vision binoculaire permet l’évaluation : -des distances et du relief

                                                                    -des vitesses

                                                                    -l’orientation par rapport à l’origine

Evaluations proceptives :                                  

    Muscles tendons, viscères, peau… sont sensibles aux contraintes d’étirement ou de pression dues à la pesanteur et aux accélérations. Ils évaluent grossièrement l’orientation du corps et de ses membres.            

Le mal de l'air :

    En découvrant le vol, l’individu découvre un domaine où la pesanteur se confond avec les effets d’accélérations du vol. Le cerveau doit intégrer la discordance en évaluations visuelles et vestibulaires (conflit vestibule- visuel). A ce problème peut s’ajouter une inadaptation psychologique du sujet.

Le mal du simulateur fixe :

    Le pilote confirmé, et en particulier le pilote de chasse, se trouvent confronté à un conflit vestibulo-visuel inverse à celui de l’individu découvrant le vol réel.

Troubles ou erreurs d'orientations :

    Le cerveau interprète les éléments perçus par nos sens. L’identification de l’orientation   est influencée par des sources d’erreurs suivantes :

- limites sensitives (rapidité, seuil d’insensibilité)

-conflit vestibulo-visuel

-illusion d’optique

-perte visuelle de l’horizon (nuage, mer)